« Dormez, je le veux ! » Cette formule légendaire est désormais réservée au music-hall… Pratiquée par un psychothérapeute, l’hypnose est déclenchée de manière progressive. Une séance dure 45 minutes. D'abord, le thérapeute va s'enquérir du problème en cherchant à comprendre les processus pour ensuite aider le patient à déterminer un objectif (positif, réalisable ) dont on vérifie « l'écologie », c'est à dire les conséquences pour la personne.
Assis sur une chaise à côté de lui, le thérapeute l’invite à se détendre.
Ensuite, la séance d'hypnose proprement dite :
Induction (et il y a de nombreuses manières de provoquer une transe), approfondissement, application d'une ou de plusieurs techniques pour amener la personne vers son objectif, quelques suggestions pour une prochaine séance, et enfin, le « retour » avec parfois une conversation sur ce qui s'est passé, pour pouvoir en tenir compte lors d'une éventuelle prochaine séance (et oui, parfois une séance suffit, mais la plupart du temps, il faudra "dénouer le problème" en plusieurs séances).
Exemple : un homme vivant mal l’approche de la retraite a retrouvé sous hypnose le souvenir d’autres changements (entrée à l’école primaire ou secondaire, à l’université, mariage, enfants, etc). Avec le thérapeute, il va analyser ses résistances, mais aussi les bénéfices de ces changements pour construire un « scénario idéal » qui lui permettra d’effectuer une transformation intérieure positive.
Contre les idées reçues...
• on ne dort pas en hypnose.
• on n'est pas forcément relaxé lorsqu'on est en transe.
• le sujet garde le contrôle de la séance.
• on n'a aucun besoin d'une transe profonde pour avoir des résultats.
• on ne peut pas obliger quelqu'un à faire quelque chose contre sa volonté.
• il n'y a pas de déplacement de symptôme avec l'hypnose ericksonienne.
• le pire qui puisse arriver: s'endormir (très rare).
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